Le viager c’est transformer la valeur de son bien en revenu régulier sans pour autant avoir à quitter son logement. Cela permet de vendre sa maison ou son appartement en échange d’un loyer mensuel pendant toute la durée de vie du vendeur, jusqu’au décès de celui-ci ou de son/sa conjoint(e). Pour ce faire, toutes les règles relative à la vente se font devant un notaire, comme pour une vente ordinaire.

Les modalités du contrat de vente sont très souples et librement fixées par les deux parties. Si le viager est extrêmement malade ou mourant, celle-ci n’est pas possible. A savoir, qu’il existe deux sortes de viager, le viager dit « occupé » et le viager dit « libre ». Les avantages de ce choix, permet au crédirentier (nom donné au vendeur en viager) de profiter de revenus supplémentaires, au moment où les rentrées d’argent sont constitués généralement de la pension ou de la retraite.

Pour l’acquéreur, il s’agit d’un contrat aléatoire, avec l’espoir de réaliser une bonne affaire. Cela vous permet aussi, de recevoir une partie du prix de vente du bien, lors de la transaction. Pour les couples sans enfants, qui ont peu de revenus ou pas assez pour continuer à avoir un bon train de vie, le viager est un véritable plus, et permets l’équivalent d’une retraite ou d’une pension.

Ceci permets d’améliorer son quotidien. Cette solution règle aussi le problème de la succession du bien. Dans le cas du viager dit « occupé » c’est le débirentier (nom donné à l’acheteur en viager) qui supporte les frais liés aux grosses réparations ainsi que la taxe foncière. Il ne peut occuper le logement que lorsque le vendeur décède. En ce qui concerne les inconvénients, dans le cas du viager « occupé », c’est au vendeur que revient l’entretien du bien.

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Mais aussi, régler les charges courantes, l’enlèvement des ordures, les dépenses d’entretien et la taxe d’habitation. Il est aussi très difficile de pouvoir changer de résidence principale. Définir le juste prix est difficile, pour ce faire, il faut effectuer une première estimation avec l’aide de l’agent immobilier, puis prendre en compte l’espérance de vie du ou des bénéficiaire(s) de la rente. Plus les droits du vendeur restent important, moins le prix sera élevé.

Trouver un acquéreur prends du temps, réussir à vendre un bien peut prendre plusieurs mois, et même plusieurs années.A savoir, que si l’acheteur venait à décéder, ce sont les enfants ou les héritiers qui auront la charge du paiement de la rente jusqu’au décès du vendeur.

L’autre forme de viager, est dite « viager libre », cette pratique est très peu utilisée. Souvent, cela concerne des logements qui ne sont pas des résidences principales et donc des biens immobiliers un peu moins intéressant.La tranche d’âge idéale, pour ces transactions, est situé entre 75 et 85 ans.

Le viager est un type de transaction immobilière où une personne vend un bien immobilier à une autre personne, appelée le débirentier, en échange d’un paiement régulier (sous forme de rente) jusqu’au décès du vendeur. C’est une forme de vente à terme qui repose sur l’espérance de vie du vendeur.

Voici quelques éléments importants à savoir sur la vente en viager :

  1. Les parties impliquées : Le vendeur est appelé le crédirentier, et l’acheteur est appelé le débirentier.
  2. La rente viagère : Le débirentier verse une rente régulière au crédirentier jusqu’à son décès. Le montant de la rente est généralement fixé au moment de la vente, mais il peut également être indexé sur l’inflation ou être révisé périodiquement selon les termes du contrat.
  3. Le bouquet : En plus de la rente, il est courant que le débirentier verse une somme initiale appelée « bouquet » au crédirentier lors de la conclusion du contrat. Le montant du bouquet est négocié entre les parties et peut représenter une partie significative de la valeur du bien.
  4. L’occupation du bien : Le crédirentier a généralement le droit d’occuper le bien jusqu’à son décès, sauf disposition contraire prévue dans le contrat. Cela signifie que le crédirentier peut continuer à vivre dans le logement vendu sans payer de loyer.
  5. L’espérance de vie : Le principal facteur déterminant le coût du viager est l’espérance de vie du crédirentier. Plus le crédirentier est jeune, plus la rente sera faible, car le débirentier devra potentiellement la verser pendant une plus longue période.
  6. Les frais et impôts : La vente en viager peut entraîner des frais notariés et des impôts spécifiques, tels que la taxe sur les plus-values immobilières. Il est important de se renseigner auprès d’un notaire ou d’un conseiller fiscal pour comprendre les implications financières de la vente en viager.
  7. Les risques : La vente en viager comporte certains risques pour les deux parties. Pour le crédirentier, il peut y avoir un risque de décès précoce, ce qui réduirait la rente totale qu’il recevra. Pour le débirentier, il y a un risque que le crédirentier vive plus longtemps que prévu, ce qui signifie que le débirentier devra continuer à verser la rente pendant une plus longue période.
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Il est essentiel de consulter un notaire ou un conseiller spécialisé avant de s’engager dans une vente en viager. Ils pourront vous fournir des conseils adaptés à votre situation spécifique et vous aider à comprendre tous les aspects juridiques et financiers de cette transaction immobilière particulière.

Un commentaire sur “Vendre en viager, mode d’emploi, avantages et inconvénients

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