Combien avoir de côté à 60 ans : Guide pour assurer sa retraite et sa sécurité financière
Préparer sa retraite, voilà un vrai casse-tête pour beaucoup de Français ! À l’approche de la soixantaine, la question du montant idéal à mettre de côté devient particulièrement pressante. Notre système de retraite fait l’objet de réformes à répétition et l’espérance de vie s’allonge… Autant dire qu’il vaut mieux prendre les devants et adapter sa stratégie d’épargne en conséquence.
Les montants recommandés selon les experts financiers
Quand on parle chiffres, les experts du domaine avancent qu’il faudrait avoir épargné entre 3 et 8 fois son salaire annuel en arrivant à 60 ans. Prenons l’exemple d’une personne touchant 30 000 € par an : son matelas financier devrait alors se situer entre 90 000 € et 240 000 €. Évidemment, pas de recette miracle applicable à tous — chaque situation mérite son propre calcul. Si vous cherchez à en savoir plus sur Helios, sachez que certains conseillers en gestion de patrimoine recommandent plutôt de viser 20 à 25 fois vos dépenses annuelles pour maintenir votre train de vie après avoir rangé votre badge professionnel au placard.
La Banque Nationale du Canada, elle, préconise une épargne de 8,5 fois le salaire annuel. Fidelity, de l’autre côté de l’Atlantique, table sur 8 années de salaire. Attention toutefois ! Ces recommandations viennent de pays où le filet de sécurité sociale est moins développé qu’en France.
Un petit calcul concret ? Si vous estimez avoir besoin de 1 666 € mensuels (soit environ 20 000 € par an), vous devriez avoir accumulé dans les 400 000 à 500 000 € à l’heure de prendre votre retraite. De quoi tenir la distance sans devoir compter chaque euro.
Les facteurs déterminants pour calculer vos besoins d’épargne
Impossible de faire l’impasse sur votre situation personnelle. Propriétaire sans crédit ou locataire à vie ? La différence saute aux yeux quand on parle budget retraite. Ces questions essentielles pèseront lourd dans la balance de vos futures dépenses.
Parlons pension. D’après la DREES, les nouveaux retraités perçoivent en moyenne 1 512 euros brut par mois. Un exemple ? Avec une moyenne de vos 25 meilleures années à 40 000 €, vous pourriez tabler sur une pension à taux plein d’environ 20 000 € annuels. Pas mal, mais rarement suffisant.
Pour garder le même niveau de vie qu’avant, il faudra généralement compléter cette pension à hauteur de 25 à 40 %. Les femmes, hélas, font face à un défi supplémentaire : leurs pensions restent inférieures d’environ 30 % à celles des hommes. Une injustice qui persiste malgré les évolutions sociétales.
Les stratégies d’épargne efficaces après 50 ans
La cinquantaine marque souvent un tournant. Bonne nouvelle : vous disposez encore d’une décennie pour mettre les bouchées doubles ! Cette période coïncide généralement avec votre pic de rémunération, tandis que les enfants quittent progressivement le nid. Un moment idéal pour maximiser votre taux d’épargne, n’est-ce pas ?
Côté méthodes, plusieurs options s’offrent à vous. La règle du 50-20-30 ? Elle consiste à allouer 50 % de vos revenus aux dépenses indispensables, 20 % à l’épargne et 30 % aux plaisirs de la vie. Les enveloppes budgétaires constituent également une solution pratique pour distinguer vos charges fixes des dépenses variables.
Traquez les dépenses superflues ! Renégociez vos contrats d’assurance, mutuelles et abonnements divers. Si vous avez tardé à épargner, pas de panique. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) vous tend les bras avec un atout non négligeable : la possibilité de rattraper les plafonds de déduction fiscale non utilisés des trois années précédentes. Une aubaine fiscale à ne pas bouder.
Les placements recommandés pour préparer sa retraite
Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier ! La diversification reste la pierre angulaire d’une stratégie d’épargne retraite solide. À mesure que l’heure de la retraite approche, privilégiez la sécurité tout en conservant une part raisonnable d’investissements dynamiques pour contrecarrer les effets sournois de l’inflation.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) apparaît comme une solution particulièrement avantageuse à l’aube de vos 60 ans. Ce dispositif permet de constituer une cagnotte exclusivement dédiée à votre retraite, avec à la clé des avantages fiscaux immédiats. Un petit bonus non négligeable : les cotisations viennent réduire votre assiette imposable, particulièrement intéressant quand les enfants ne sont plus fiscalement à charge.
L’assurance-vie ? Un grand classique, mais qui a fait ses preuves. Sa souplesse permet d’ajuster vos versements selon vos possibilités du moment. Vous pouvez naviguer entre la sécurité du fonds euros et le potentiel de performance des unités de compte. Sans oublier sa fiscalité allégée après 8 ans de détention, un atout maître pour le long terme.
Le PEA mérite également votre attention. Au bout de 5 ans, vous échappez à l’impôt sur le revenu de 12,8 % sur vos plus-values. Une petite victoire face au fisc qui n’est pas à dédaigner !