La dépendance pour les seniors peut être physique, mentale, ou parfois les deux sont associées. Dans certains cas, la famille est toujours une aide appréciable : faire les courses, transporter les personnes d’un lieu à un autre, aider à faire le ménage, préparer les repas, aider à la toilette et à l’habillage, ou même simplement être présent de temps en temps..

Il est vivement conseillé de s’équiper d’une télé alarme, qui peut avertir en cas de chute, par exemple. Mais dans de nombreux cas, cela ne suffit pas. D’une part parce que bien souvent les enfants d’une personne âgée dépendante ont eux-mêmes des emplois et des enfants à gérer et ne sont donc pas aussi disponibles qu’ils le souhaiteraient ou qu’il le faudrait, et d’autre part parce que les soins à apporter à une personne dépendante peuvent être compliqués et dépasser les capacités de celui ou celle qui voudrait s’en charger.

Par exemple, l’amour et la bonne volonté ne suffisent pas si l’on doit porter ou soulever quelqu’un, alors que l’on n’en a pas la force physique. Bien souvent, les liens affectifs compliquent les choses : une personne âgée n’acceptera pas forcément des conseils ou des ordres de l’un de ses enfants. C’est pourquoi les conseils généraux des départements ont mis en place des systèmes d’aide, connus sous le nom d’APA (allocation personnalisée d’autonomie).

Pour y avoir droit, il faut remplir un dossier que l’on retire au CCAS (centre communal d’action sociale) de son domicile. Une fois le dossier rempli, un médecin viendra voir la personne à son domicile, après avoir recueilli l’avis du médecin traitant, pour déterminer son degré d’autonomie.

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En fonction des conclusions du médecin, la personne âgée dépendante pourra avoir droit à différentes aides : la rémunération de services d’aide à domicile (auxiliaire de vie, aide ménagère, garde…), aide pour des travaux d’adaptation du logement à la dépendance, accueil de jour ou accueil temporaire dans des établissements pour personnes âgées dépendantes, portage des repas…

Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible d’être accueilli en EHPAD (établissement pour personnes âgées dépendantes). Il est fortement conseillé de remplir un dossier le plus tôt possible, même si le besoin ne s’en fait pas sentir dans l’immédiat. Le financement de cet hébergement peut être complété par l’APA, et il existe également une aide sociale à l’hébergement, proposée par certains conseils généraux, permettant de faire face aux frais occasionnés.

La dépendance est un état où une personne est physiquement ou psychologiquement dépendante d’une substance, d’un comportement ou d’une relation. Elle peut être difficile à gérer et peut avoir des conséquences négatives sur la santé physique, mentale, émotionnelle, sociale et professionnelle de la personne concernée.

Voici un mode d’emploi général pour comprendre et faire face à la dépendance :

  1. Reconnaître la dépendance : La première étape consiste à reconnaître que vous êtes dépendant de quelque chose. Cela peut être difficile, car la dépendance est souvent accompagnée de déni. Cependant, il est important d’accepter la réalité de la situation et d’admettre que vous avez un problème de dépendance.
  2. Éduquer vous-même : Apprenez autant que possible sur votre dépendance. Comprenez les effets physiques, mentaux et sociaux de la dépendance sur votre vie. Plus vous en saurez sur votre dépendance, plus vous serez armé pour la combattre.
  3. Chercher du soutien : La dépendance est un combat difficile à mener seul. Cherchez du soutien auprès de votre famille, de vos amis, de groupes de soutien ou de professionnels de la santé spécialisés dans les dépendances. Le soutien émotionnel et la compréhension des autres peuvent être extrêmement bénéfiques tout au long du processus de guérison.
  4. Fixer des objectifs : Établissez des objectifs clairs pour vous-même. Que ce soit l’arrêt complet de la substance ou du comportement addictif, ou une réduction progressive, définissez des étapes réalistes pour atteindre vos objectifs. Cela vous aidera à rester motivé et à suivre votre progression.
  5. Évitez les déclencheurs : Identifiez les situations, les personnes ou les environnements qui vous poussent à céder à votre dépendance, et essayez de les éviter autant que possible. Établissez des stratégies pour faire face aux situations difficiles et pour résister à l’envie de céder à la tentation.
  6. Adoptez un mode de vie sain : Prenez soin de vous physiquement et mentalement. Mangez sainement, faites de l’exercice régulièrement, dormez suffisamment et pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, la respiration profonde ou le yoga. Un mode de vie sain peut aider à réduire les envies et à améliorer votre bien-être général.
  7. Consultez un professionnel de la santé : Si votre dépendance est sévère ou si vous avez du mal à y faire face seul, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé spécialisé dans les dépendances. Ils peuvent vous fournir des conseils, des traitements médicaux ou des thérapies spécifiques pour vous aider à surmonter votre dépendance.
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Il est important de noter que chaque personne et chaque dépendance est unique, et que le processus de guérison peut varier en fonction de plusieurs facteurs. N’hésitez pas à demander de l’aide et à adapter ces conseils en fonction de votre situation personnelle. La dépendance peut être difficile à surmonter, mais avec du soutien et de la détermination, il est possible de retrouver une vie équilibrée et épanouissante.

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